L'étranger et le simulacre

Essai sur la fondation de l'ontologie platonicienne
(Epimethée)
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"Epoque des sophistes - notre époque", constatait Nietzsche au début de l'hiver 1869. Rien n'est à changer aujourd'hui à ce diagnostic, en un temps où, fascinée par la dissémination des simulacres, la philosophie va de dérives en dérives. A la tombée du jour, les prétendants occupent, seuls, le devant de la scène et tendent une nouvelle fois la coupe à Socrate.
Une voie demeure ouverte à ceux qui goûtent peu l'amertume de la modernité : revenir aux grands dialogues métaphysiques de Platon, centrés autour du Sophiste, et suivre l'Etranger sur les traces du Simulacre. On verra ainsi réapparaître, en deçà de tous les platonismes et anti-platonismes à venir, la figure initiale de l'ontologie platonicienne, frappée au chiffre de la fondation. Ses traits oubliés dévoilent l'éternelle alliance du Ciel et de la Terre, des Hommes et des Dieux.
Au terme de l'Odyssée du philosophe, on retrouvera l'intégralité de l'héritage platonicien chez Nietzsche et Heidegger, sous la garde d'Homère. Doit-on s'étonner ? La mort des prétendants laissait déjà entendre que le retour à l'origine est la seule fin digne de la pensée.
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