Les Furies de Hitler
Comment les femmes allemandes ont participé à la Shoah
(Tallandier)
3.0
( 1 votes )
Envoyées dans les pays occupés par l’Allemagne nazie, des femmes jeunes, endoctrinées et ambitieuses, se sont transformées en meurtrières. Cette enquête fait voler en éclats bien des idées reçues.
Non, les femmes allemandes n’ont pas été les témoins passifs de meurtres de masse accomplis par les Einsatzgruppen, leurs maris, leurs fiancés, leurs amants ou leurs supérieurs. Elles leur ont prêté main forte. De 1941 à 1945, près d’un demi-million d’entre elles – secrétaires, infirmières, maîtresses d’école, dactylos, assistantes, auxiliaires – se sont portées volontaires pour rejoindre les rangs des persécuteurs, des assassins, des bourreaux. Établissant des listes de Juifs à éliminer, apportant à boire et à manger aux soldats pendant les exécutions de masse, les encourageant, ou les réconfortant, voire en tirant elles aussi sur les Juifs affectés aux travaux forcés.
Plongée dans les archives, journaux intimes, correspondances pendant la guerre et compte-rendus d’audience de procès tenus après-guerre, Wendy Lower nous brosse un tableau saisissant de ces femmes qu’elle qualifie de véritables furies tant elles ont donné libre cours à leur haine, avec violence, en brutalisant des êtres humains qu’elles pouvaient dominer, malmener, voire tuer.
Un livre choc.
Traduit de l’anglais par Simon Duran et Evelyne Werth.
Non, les femmes allemandes n’ont pas été les témoins passifs de meurtres de masse accomplis par les Einsatzgruppen, leurs maris, leurs fiancés, leurs amants ou leurs supérieurs. Elles leur ont prêté main forte. De 1941 à 1945, près d’un demi-million d’entre elles – secrétaires, infirmières, maîtresses d’école, dactylos, assistantes, auxiliaires – se sont portées volontaires pour rejoindre les rangs des persécuteurs, des assassins, des bourreaux. Établissant des listes de Juifs à éliminer, apportant à boire et à manger aux soldats pendant les exécutions de masse, les encourageant, ou les réconfortant, voire en tirant elles aussi sur les Juifs affectés aux travaux forcés.
Plongée dans les archives, journaux intimes, correspondances pendant la guerre et compte-rendus d’audience de procès tenus après-guerre, Wendy Lower nous brosse un tableau saisissant de ces femmes qu’elle qualifie de véritables furies tant elles ont donné libre cours à leur haine, avec violence, en brutalisant des êtres humains qu’elles pouvaient dominer, malmener, voire tuer.
Un livre choc.
Traduit de l’anglais par Simon Duran et Evelyne Werth.
Qu’en avez-vous pensé ?