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Parcours inspirant #7 : Julien Rampin
26 janvier 2020
Bien sûr, je ne vais pas présenter le blogueur littéraire @labiblidejuju (https://www.instagram.com/labibliothequedejuju/) sur les réseaux sociaux : avec ses chroniques bienveillantes et sensibles, écrites dans une langue aux formulations courtes et percutantes, il est déjà très connu et, disons-le, très aimé.

Juju, c’est Julien Rampin, qui a eu l’excellente idée d’auto-éditer son premier roman chez Librinova fin 2019, Grandir un peu. Ce roman, dit-il, est "à la fois de début de quelque chose et la fin d’une autre". Il a été repéré par les éditions Charleston, chez qui il sort le 9 mars 2021.

Le parcours de Julien est très inspirant car il a su s’appuyer sur chaque étape pour construire la suivante : il aime lire, il en a parlé. Il en a parlé, et il a rencontré d’autres passionnés, parmi lesquels d’autres blogueurs, des lecteurs, des libraires. Il les a rencontrés, il a noué des liens avec eux, et lorsqu’il a lancé son livre, ils étaient là. Pas de cooptation, pas d’entre-soi : ce n’est pas d’un réseau hérité de ses parents qu’il s’agit, mais bien d’un réseau acquis par la passion et le talent.

Retrouvez le parcours et les conseils de celui dont le roman est "l’histoire de ces rencontres qui changent une vie".
Julien Rampin, si vous vous présentiez en deux mots ?

Je m’appelle Julien, Julien Rampin. Mais on me connaît un peu à travers Juju, blogueur littéraire, très présent sur instagram notamment, à travers LA BIBLIOTHEQUE DE JUJU. Je viens de me lancer dans l’écriture avec la parution de mon premier roman, Grandir un peu et je suis très heureux de l’accueil fait à ce premier bébé !
https://www.instagram.com/labibliothequedejuju/

Vos lectures de prédilection vous portent-elles vers les auteurs classiques ou contemporains ?

Si je connais mes classiques et voue un amour sans borne à Emile Zola (La Fortune des Rougon fut un véritable choc), mes lectures, ces dernières années vont plutôt vers le contemporain. Et on peut dire que je suis un lecteur très éclectique. J’aime lire, m’évader, à travers une plume. Je lis de tout, au gré de mes envies, littérature générale, jeunesse, polar, feel-good et feel-sad (ça n’existe pas mais je dépose le genre) … Qu’importe le flacon, pourvu que je m’enivre !

Oui, mais une ivresse grâce à l’édition classique, ou à l’auto-édition ?
Principalement l’édition classique mais je ne me suis jamais interdit l’auto-édition. En tant que lecteur, j’ai toujours inséré dans mes listes des auteurs auto-édités. C’est d’ailleurs ce qui m’a poussé, plus tard, à tenter moi-même l’aventure de l’auto-édition. Pour moi, un livre reste un livre. S’il m’attire, si le résumé, la couverture m’appellent, j’y vais sans me poser de questions sur sa « provenance ».

Oh ça, ça sent le lecteur qui flâne dans les couloirs des librairies plutôt que sur le web…

Je suis de la vieille école, et le papier reste ma petite drogue. Je suis juste incapable de lire en numérique même si j’aimerai bien pouvoir transporter ma bibliothèque immense partout où je vais. J’adore l’idée de se trimballer avec des centaines de bouquins sur soi, mais je n’arrive pas à lire sur tablette. Il me manque les pages, le sentiment d’avancer dans ma lecture, de « voir » où j’en suis !

Et puis, il faut dire que j’adore ranger ma bibliothèque, trier mes livres, j’ai une étagère avec mes coups de cœur, une autre avec les livres à lire. Je trie souvent, j’arrange, je me sépare de livres pour faire de la place et je fais du coup beaucoup partager mon entourage. J’aime l’idée de voir les livres voyager…

Parlez-nous de Grandir un peu, votre premier roman.
Grandir un peu, mon premier roman, est né d’une absence. Lorsque ma grand-mère s’en est allée, j’ai senti que le moment était venu de raconter une histoire où elle inspirerait un des personnages. Je voulais parler des héros du quotidien, de ces vies minuscules et immenses à la fois. De ces batailles que nous entreprenons au quotidien pour rester fidèle à soi-même. Ce roman est pour moi, peut-être, à la fois de début de quelque chose et la fin d’une autre. Un au revoir et une naissance en même temps.

C’est l’histoire de ces rencontres qui changent une vie.

Quels univers vous inspirent ?

Je crois que la vie, dans toute sa simplicité, sa complexité m’inspire. Les autres me « parlent ».

Je suis observateur du quotidien et c’est ce que j’ai envie de raconter.

De l'univers de quel auteur aimeriez-vous qu'on vous dise proche ?

Je n’ai aucune prétention à ce niveau-là mais je crois que j’aimerais qu’on retrouve un peu d’Anna Gavalda, de Valérie Perrin dans mes personnages. Après, je n’ai pas cherché à ressembler à quelqu’un. Mais j’ai envie de parler avec mon lecteur, en douceur et sans donner de leçon…

On est forcément inspiré par les lectures qui nous marquent mais je crois que j’ai gardé un seul mot en tête durant toute l’écriture : la sincérité. C’est, pour moi, essentiel.

Pourquoi l'auto-édition ?
Parce que je suis impatient pour dire toute la vérité. J’ai commencé par solliciter quelques éditeurs mais j’étais conscient de la masse de manuscrits envoyés et je ne me faisais pas vraiment d’illusions sur le fait d’arriver à émerger ainsi. J’ai donc pris le taureau par les cornes et j’ai décidé de me lancer moi-même !

Je doute beaucoup et j’avais envie de voir, avant tout, si je pouvais ainsi rencontrer des lecteurs.

Par quelle solution êtes-vous passé ?
J’ai choisi de passer par Librinova, plateforme d’auto-édition. J’ai beaucoup réfléchi sur le sujet et les diverses solutions et celle-ci m’a paru la plus adaptée. L’idée de pouvoir être disponible en librairie et pas uniquement sur les sites marchands m’a séduit immédiatement même si les libraires ne m’attendaient pas !

Pourtant, j’ai eu la chance d’être mis en avant chez certains d’entre eux et je ne les remercierai jamais assez pour ça.

Comment est-ce que ça s’est passé ?

Je suis ravi de m’être lancé ainsi. Les équipes de Librinova sont très réactives, à l’écoute des besoins et des inquiétudes que peut avoir un écrivain qui se lance dans l’aventure. Ils proposent un accompagnement qui me convient tout à fait. J’aime avoir affaire à des personnes. Je crois que chaque rencontre est importante et j’en profite ici pour remercier Mathieu, qui s’occupe des relations avec les auteurs chez eux car il m’a été très précieux !

Si un auteur vous demandait un conseil pour se lancer, que lui diriez-vous ?
Je crois qu’il faut croire en soi tout en sachant que le chemin est long. Il ne faut pas se précipiter. Écrire d’abord, puis y aller une fois qu’on se sent réellement prêt. Faire lire à des lecteurs exigeants, et croire en son étoile !

Librinova m’a offert un cadre et un concept clairement orienté vers l’objectif de se rendre visible des éditeurs, ce qui me convenait. Mais encore fallait-il savoir en tirer parti pour obtenir cette visibilité, et j’ai éprouvé le fait qu’il est important de savoir se « vendre ». En se racontant soi-même un peu via les réseaux sociaux. Sans parler uniquement de son livre. Échanger, donner un peu, pour recevoir beaucoup !

Sur les réseaux sociaux, je suis principalement actif sur instagram, même si je suis aussi sur Facebook.

J’ai créé un compte à mon nom, différent de mon compte de blogueur, pour continuer d’être visible dans mes deux activités distinctes : chaque compte renvoie vers l’autre, et ce sont les abonnés qui choisissent de suivre l’un ou l’autre. Je n’avais pas envie de mélanger mes deux activités, blogueur et écrivain, même si les deux font écho.

En tant qu’auteur, je reposte les chroniques sur mon livre, je les partage en story, je suis tellement reconnaissant à ces lecteurs qui prennent le temps de rédiger un avis… Sur ma page « auteur », je peux me permettre également de parler de choses plus personnelles, ce que je compte faire de plus en plus à l’avenir…

Sur le compte de La Bibliothèque de Juju, je continue de faire exactement ce que je faisais avant, je parle des autres, de mes lectures et de mes coups de cœur … Je raconte en story ce que je lis, mes coups de cœur, et surtout j’échange avec les passionnés de lecture !

Je suis blogueur depuis deux ans et je l’ai fait par passion, et non pas parce que je prévoyais qu’un jour, cela me serait « utile ». J’ai l’impression que les auteurs ont tendance à ne parler que d’eux, que de leur propre livre, ce qui peut finir par lasser. "Je pense que s’ouvrir aux autres, à travers une passion, permet d'obtenir sur les réseaux une grande fidélité de la part des abonnés. La sincérité prime.

Dernière chose, j’ai dit que des libraires ont mis mon livre en avant. Ceci est lié à mon activité de blogueur et aux rencontres que j’ai pu y faire. Des personnes ont décidé de me suivre et donc parmi eux, des amis, des blogueurs et des libraires.

C’est donc grâce à ces rencontres que j’ai pu me tourner vers la librairie Libres Champs à Paris, pour organiser une soirée de lancement de mon livre, avec des dédicaces. Le soutien de la communauté des blogueurs fut immense et j’en profite ici pour les remercier : cela a été un très joli moment, que j’ai largement relayé sur mes comptes auteur mais aussi blogueur parce que ce soir-là, c’était autant l’auteur que le blogueur qui osait montrer qu’il avait grandi un peu…

DéjàLu et vous : comment un auteur auto-édité peut-il s'appuyer sur DéjàLu.fr ?

Je découvre cette belle communauté. J’aime l’idée de pouvoir partager sa bibliothèque sur le site, j’ai d’ailleurs commencé mais je dois mettre à jour et j’ai du boulot !

Au-delà de l’aspect ludique qui permet de partager sa bibliothèque et ses ressentis sur les livres, les clubs sont une très belle idée ! En effet, le bouche-à-oreille entre passionnés est vraiment le meilleur moyen pour un auteur, quel qu’il soit, pour se faire connaître et être lu ! Ces clubs de lecture virtuels permettent cette visibilité !

Qu'en pensez-vous ?

Quels univers vous inspirent ?

Je crois que la vie, dans toute sa simplicité, sa complexité m’inspire. Les autres me « parlent ».

Je suis observateur du quotidien et c’est ce que j’ai envie de raconter.
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De l'univers de quel auteur aimeriez-vous qu'on vous dise proche ?

Je n’ai aucune prétention à ce niveau-là mais je crois que j’aimerais qu’on retrouve un peu d’Anna Gavalda, de Valérie Perrin dans mes personnages. Après, je n’ai pas cherché à ressembler à quelqu’un. Mais j’ai envie de parler avec mon lecteur, en douceur et sans donner de leçon…

On est forcément inspiré par les lectures qui nous marquent mais je crois que j’ai gardé un seul mot en tête durant toute l’écriture : la sincérité. C’est, pour moi, essentiel.
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Pourquoi l'auto-édition ?
Parce que je suis impatient pour dire toute la vérité. J’ai commencé par solliciter quelques éditeurs mais j’étais conscient de la masse de manuscrits envoyés et je ne me faisais pas vraiment d’illusions sur le fait d’arriver à émerger ainsi. J’ai donc pris le taureau par les cornes et j’ai décidé de me lancer moi-même !

Je doute beaucoup et j’avais envie de voir, avant tout, si je pouvais ainsi rencontrer des lecteurs.
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Par quelle solution êtes-vous passé ?
J’ai choisi de passer par Librinova, plateforme d’auto-édition. J’ai beaucoup réfléchi sur le sujet et les diverses solutions et celle-ci m’a paru la plus adaptée. L’idée de pouvoir être disponible en librairie et pas uniquement sur les sites marchands m’a séduit immédiatement même si les libraires ne m’attendaient pas !

Pourtant, j’ai eu la chance d’être mis en avant chez certains d’entre eux et je ne les remercierai jamais assez pour ça.

Comment est-ce que ça s’est passé ?

Je suis ravi de m’être lancé ainsi. Les équipes de Librinova sont très réactives, à l’écoute des besoins et des inquiétudes que peut avoir un écrivain qui se lance dans l’aventure.
Ils proposent un accompagnement qui me convient tout à fait. J’aime avoir affaire à des personnes. Je crois que chaque rencontre est importante et j’en profite ici pour remercier Mathieu, qui s’occupe des relations avec les auteurs chez eux car il m’a été très précieux !

Si un auteur vous demandait un conseil pour se lancer, que lui diriez-vous ?
Je crois qu’il faut croire en soi tout en sachant que le chemin est long. Il ne faut pas se précipiter. Écrire d’abord, puis y aller une fois qu’on se sent réellement prêt. Faire lire à des lecteurs exigeants, et croire en son étoile !

Librinova m’a offert un cadre et un concept clairement orienté vers l’objectif de se rendre visible des éditeurs, ce qui me convenait. Mais encore fallait-il savoir en tirer parti pour obtenir cette visibilité, et j’ai éprouvé le fait qu’il est important de savoir se « vendre ». En se racontant soi-même un peu via les réseaux sociaux. Sans parler uniquement de son livre. Échanger, donner un peu, pour recevoir beaucoup !

Sur les réseaux sociaux, je suis principalement actif sur instagram, même si je suis aussi sur Facebook.
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J’ai créé un compte à mon nom, différent de mon compte de blogueur, pour continuer d’être visible dans mes deux activités distinctes : chaque compte renvoie vers l’autre, et ce sont les abonnés qui choisissent de suivre l’un ou l’autre. Je n’avais pas envie de mélanger mes deux activités, blogueur et écrivain, même si les deux font écho.
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En tant qu’auteur, je reposte les chroniques sur mon livre, je les partage en story, je suis tellement reconnaissant à ces lecteurs qui prennent le temps de rédiger un avis… Sur ma page « auteur », je peux me permettre également de parler de choses plus personnelles, ce que je compte faire de plus en plus à l’avenir…

Sur le compte de La Bibliothèque de Juju, je continue de faire exactement ce que je faisais avant, je parle des autres, de mes lectures et de mes coups de cœur … Je raconte en story ce que je lis, mes coups de cœur, et surtout j’échange avec les passionnés de lecture !

Je suis blogueur depuis deux ans et je l’ai fait par passion, et non pas parce que je prévoyais qu’un jour, cela me serait « utile ». J’ai l’impression que les auteurs ont tendance à ne parler que d’eux, que de leur propre livre, ce qui peut finir par lasser. "Je pense que s’ouvrir aux autres, à travers une passion, permet d'obtenir sur les réseaux une grande fidélité de la part des abonnés. La sincérité prime.
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Dernière chose, j’ai dit que des libraires ont mis mon livre en avant. Ceci est lié à mon activité de blogueur et aux rencontres que j’ai pu y faire. Des personnes ont décidé de me suivre et donc parmi eux, des amis, des blogueurs et des libraires.
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C’est donc grâce à ces rencontres que j’ai pu me tourner vers la librairie Libres Champs à Paris, pour organiser une soirée de lancement de mon livre, avec des dédicaces. Le soutien de la communauté des blogueurs fut immense et j’en profite ici pour les remercier : cela a été un très joli moment, que j’ai largement relayé sur mes comptes auteur mais aussi blogueur parce que ce soir-là, c’était autant l’auteur que le blogueur qui osait montrer qu’il avait grandi un peu…

DéjàLu et vous : comment un auteur auto-édité peut-il s'appuyer sur DéjàLu.fr ?

Je découvre cette belle communauté. J’aime l’idée de pouvoir partager sa bibliothèque sur le site, j’ai d’ailleurs commencé mais je dois mettre à jour et j’ai du boulot !

Au-delà de l’aspect ludique qui permet de partager sa bibliothèque et ses ressentis sur les livres, les clubs sont une très belle idée ! En effet, le bouche-à-oreille entre passionnés est vraiment le meilleur moyen pour un auteur, quel qu’il soit, pour se faire connaître et être lu ! Ces clubs de lecture virtuels permettent cette visibilité !