Brindille

(Milan)
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Une corvée d'aspirateur négociée à la lutte, la vaisselle perdue au bras de fer : face à ses frères, la frêle Brindille ne peut pas lutter. Alors, pour trouver sa place dans ce monde d'hommes. Brindille se met à la boxe !

«Elle s'appelait Pavlina. C'est un joli prénom, mais tout le monde l'appelait Brindille. Il faut dire qu'à la maison il n'y avait que des hommes; pas vraiment méchants, juste un peu lourdauds. [...] On pourrait croire que dans cette famille de garçons la jolie Brindille était chouchoutée, eh bien pas vraiment. Toutes les tâches ménagères étaient négociées à la dure. Presque toujours, Brindille perdait. [...] Un soir Sergueï retrouva sa fille cabossée d'un oeil au beurre noir. Malgré son insistance, Brindille n'avoua pas qui en était l'auteur. Elle déclara simplement qu'elle arrêtait le piano pour faire de la boxe...»

Un texte brut, comme l'histoire ; des images immédiates et puissantes : Rémi Courgeon nous invite au coeur d'une famille où se faire une place est parfois difficile. Une histoire qui parlera aux filles, mais aussi aux petits derniers de leur famille qui se font marcher sur les pieds par les plus grands. La douceur de la fin, en contraste avec le reste du récit, termine cette histoire sur une note de délicatesse chère à l'auteur.
Tout participe à la force du récit : la fabrication brute de l'album, les illustrations en tons directs, la mise en pages moderne.
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