La nature hallucinée

(Plume de carotte)
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Voici l'un des 9 titres d'une nouvelle collection d'ouvrages proposant des textes de grands auteurs de la littérature mondiale sur la nature. Ces pages proposent d'entrer dans les grandes œuvres de la littérature, de les découvrir ou les redécouvrir, par une porte dérobée mais essentielle, celle de la nature.
Enfant, Victor Hugo (1802-1885) imagine la forêt noire comme un lieu de ténèbres, peuplé de spectres.
Poète de la nature et de la mort, il cherche l'insondable sous la surface, les signes de l'au-delà, la présence de Dieu. Il pensait que l'esprit humain était trop petit pour embrasser l'univers,
mais qu'il pouvait percevoir l'infini dans l'horizon et dans les toutes petites choses, dans les beautés de la nature et dans ses horreurs.
Il décrit ce qu'il voit comme personne. Selon lui, il faut savoir lire la nature entre les lignes...

Elle se révèle à qui sait rêver, voir autrement, reconnaître les analogies, changer d'angle et d'échelle. Victor Hugo, qui voyait l'univers dans une feuille et ne pouvait se résoudre à tailler ses arbres, a dit en vers, en prose et en croquis que le monde n'existe que si on lui donne du sens.


" Il me semble mon ami que ces choses-là sont plus que des paysages.
C'est la nature entrevue à de certains moments mystérieux
où tout semble rêver, j'ai presque dit penser, où l'aube, le rocher, le nuage
et le buisson vivent plus visiblement qu'à d'autres heures et semblent
tressaillir du sourd battement de la vie universelle. "
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