Le paradis des chats

(Philippe Picquier)
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Chat d'enfer, mais aussi chat de paradis… Ambiguïté du chat, que les plus grands peintres des dynasties chinoises ont associé au parfum des pivoines, au chatoiement de la soie, et qu'au Japon les dames de la cour impériale retenaient précieusement d'un souple ruban rouge ; chat que tout destine à la douceur et à la beauté, et qui brusquement tue... mensonge, hypocrisie ? Non, le chat est du ciel autant que de l'enfer ; dans la fente de ses yeux, un vieux peintre - dit-on - pouvait reconnaître l'heure et l'intensité de la lumière.
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