Le Pitaud

(Archipel)
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Un jour de juillet 1918, sa mère s'est vue obligée d'abandonner Pierre à l'Assistance publique. Mais l'enfant a promis : il ne pleurera pas. Un collier de bois numéroté au cou, le " pitaud ", crâne tondu, est confié par l'administration aux Quercy, un couple de paysans de la Sarthe. Grâce à l'affection de la Mélie, leur fille adoptive, le petit Parisien, pupille de guerre, se fait peu à peu à la vie de la ferme...
Bientôt, hélas, la mère Quercy vient à mourir. Le règlement l'exige : Pierre doit quitter la ferme où il a été tant choyé. Les Freiquin, ses nouveaux maîtres, de vrais Thénardier, sont bien décidés à le dresser. Mais Pierre, du haut de ses dix ans, n'a pas l'intention de devenir leur souffre-douleur... Jeux et tours pendables, premiers émois... Cette chronique d'une enfance campagnarde, teintée d'autobiographie, est un hymne à la nature et à une époque disparue. C'est aussi un hommage à ces instituteurs de la République, tel Paul Alban, sans lesquels un enfant comme Pierre Galoni - né en 1915, orphelin à cinq ans - ne serait pas devenu boursier, professeur, responsable syndical, membre du Conseil économique et social, officier de la Légion d'honneur... et enfin écrivain. Le parcours de toute une vie, que l'auteur du Pitaud raconte, en romancier, dans La Fille du pitaud, Le Pitaud grand-père et Le Destin du pitaud.
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