Les Grandes Erreurs judiciaires de France
(Editions De Borée)
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                                    L'erreur judiciaire, commise par une juridiction dans son appréciation  de la culpabilité ou de l'innocence d'une personne, est relativement  rare. Mais elle existe. Et ce, dès l'instant où ladite personne a été  mise en examen, à plus forte raison si elle est placée en détention en  attendant sa comparution en cour d'assises.  Dans l'histoire  criminelle de France, la justice s'est trompée très lourdement - et très  injustement - à plusieurs reprises, au point d'envoyer un innocent en  prison, au bagne et même à la guillotine. Bafouant l'honneur d'une  famille en même temps qu'elle prenait la vie d'un individu.  Ainsi,  le malheureux Justin Bornet fut conduit devant le poteau d'exécution sur  le faux témoignage d'un de ses voisins ; Jean Calas subit la torture  jusqu'à trépas, après avoir été accusé sans la moindre preuve de  l'assassinat de son fils ; pour l'anecdote, il fallut l'intervention de  Voltaire pour qu'il soit enfin innocenté et que « réparation » soit  faite à sa famille. D'autres, comme Émile de la Roncière, Guy Mauvillain  et Loïc Sécher, passèrent des années en prison pour un crime qu'ils  n'avaient pas commis avant d'être réhabilités. Sans oublier, bien sûr,  la fameuse affaire Dreyfus, qui mit en émoi la Troisième République..   Du xviiie au xxe siècle, Jean-Charles Gonthier et Annie  Ragnaud-Sabourin reviennent sur quelque vingt-cinq erreurs judiciaires  qui auraient pu être évitées. Pour ne jamais oublier..  
                                
                             
                             
                    
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