Louis Soutter, probablement

(Zoé)
0.0 ( 0 votes )

Aujourd'hui mondialement reconnus, les dessins et les peintures de Louis Soutter (1871-1942) n'ont été remarqués de son vivant que par un cercle restreint de connaisseurs. Parmi eux, Le Corbusier et Jean Giono ont été subjugués par le trait libre de l'artiste, vrai sismographe de l'âme. Formé à la peinture académique, violoniste talentueux, marié à une riche Américaine, puis directeur de l'Ecole des beaux-arts de Colorado Springs, Soutter mène pourtant, dès 1902, une vie d'errance jusqu'à son internement forcé à l'âge de 52 ans dans un asile pour vieillards du Jura suisse. C'est là qu'il parvient à donner forme à une des uvres les plus inclassables de l'histoire de l'art.

Il fallait une langue souple et subtile pour faire ressentir l'étrangeté de cet homme et nous entraîner le long d'une vie marquée par la solitude, ponctuée aussi par quelques éclats de lumière et transportée surtout par la puissance de la création.

Michel Layaz fait partie des principaux auteurs romands contemporains. Parmi ses livres, Les Larmes de ma mère et La Joyeuse complainte de l'idiot ont été traduits en allemand, en italien, en bulgare et sont parus en poche chez Points.
Améliorer la fiche

Livres similaires

Qu’en avez-vous pensé ?