Sang et or

(La table Ronde)
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Le sang est celui qui jaillit d’Angel, le matador blessé par le fauve. L’or est celui qui transcende l’habit de lumière, marque la différence entre le maestro et Nacho, le subalterne, le miroir trouble d’Angel. Pour arrêter le temps, Nacho invoque le fantôme de Don Pascual et de feu sa gloire. Alors se dessine la trame de l’histoire qui les a conduits là, lui et le fragile Angel, son dieu vivant. Vivant... mais pour combien d’instants encore ?
« Tomás avait fini de t’habiller, c’était bientôt cinq heures, la cigarette qu’on écrase, et toi qui pars en mille morceaux, comme un miroir brisé, un puzzle à refaire. »
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