Un Beau Matin d'été

Sur les chemins d'Espagne 1935-1936
(Libretto)
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Un beau jour de l'été 1935, un gamin chômeur issu de la campagne anglaise profonde quitte son village, un violon sous le bras, et prend la route de l'Espagne, un pays dont il ne sait rien. Un pays, surtout, qui vit encore pour l'essentiel à l'heure d'une sorte de moyen âge immémorial. Notre jeune marcheur va parcourir en un an un peu plus de mille kilomètres à pied, de Vigo jusqu'à l'Andalousie. Chaque étape - il n'a pas un sou en poche - l'entraîne un peu plus loin sur le chemin de la pauvreté absolue... et de la fraternité qui en est l'incompréhensible corollaire. Et il finit par se prendre d'amour pour ce peuple qui, du haut de sa misère, l'accueille avec une si touchante générosité, et l'invite bientôt à partager sa révolte. Né en 1914 dans le Gloucestershire, Laurence Edward Alan « Laurie » Lee aura très tôt le goût des voyages. À dix-neuf, il quitte son petit village afin de tenter sa chance à Londres. Pour tout bagage : son violon, dont il joue dans les auberges pour gagner sa vie. Au bout de quelques mois, tourmenté par le désir d’aller plus loin, il s’embarque sur le premier bateau venu, qui l’emmène jusqu’au port espagnol de Vigo. Commence alors une aventure dont il n’a rien prévu : la découverte d’un pays, l’Espagne, qui vit encore en plein Moyen Âge, l’explosion de la guerre civile, la guerre mondiale, à l’issue de laquelle il décide d’écrire. L’enfant au violon, marcheur infatigable, devient ainsi le chroniqueur de sa propre expérience. Parmi quelques récits et recueils de poèmes, c’est surtout son autobiographie en trois volumes – Rosie ou le goût du cidre, Un beau matin d’été et Instants de guerre – qui le fait connaître du grand public. Ces récits, considérés en Angleterre comme des classiques, ont été traduits dans de nombreuses langues. Laurie Lee est mort le 13 mai 1997.
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