Univers auto-édition

Quels sont les services que tu proposes aux auteurs auto-édités ?

Je soutiens les auteurs dans l’aspect technique et administratif de l’autoédition. Cela commence par la mise en page du manuscrit, et se termine lorsque le livre est publié sur une plateforme d’autoédition (Amazon, TheBookEdition, Bookelis, Kobo By la FNAC…), en passant par la création de la couverture, la demande de numéros ISBN et le dépôt légal du livre à la BnF.

Nous collaborons à chacune de ces étapes car c’est bien l’auteur qui reste le grand décideur dans la création et l’autoédition de son livre. Je suis son soutien, son bras droit !

D’ailleurs, les auteurs qui préfèrent gérer certaines de ces étapes par eux-mêmes, ou qui font appel à d’autres professionnels ou des proches pour les aider, peuvent me confier seulement ce qu’ils souhaitent. C’est pourquoi je propose mes services en « pack » ou « à la carte ».

Comment en es-tu venue à cette offre originale ?

Je suis romancière et en 2018, j’ai autoédité mes deux Romances Optimistes (Un binôme idéal et Acceptez-moi comme je suis). J’étais une totale novice de l’autoédition. Je sais donc parfaitement ce que les auteurs ressentent lorsqu’ils débutent et ne savent pas où ils mettent les pieds. L’autoédition est simple avec l’expérience. Mais comme pour toute nouvelle activité, il faut essayer, se tromper, expérimenter, se former, apprendre, se tromper encore et s’améliorer. C’est ce que j’ai fait.

Depuis que j’ai autoédité mes livres, je baigne dans le monde de l’autoédition. Cela s’est intensifié lorsque j’ai commencé à aider certains auteurs dans la mise en page de leur livre. J’ai aussi organisé des séances de dédicaces bien que cette partie de mon travail soit mise de côté pour le moment.

Je me suis rapidement rendu compte que de nombreux auteurs se trouvaient dans la même situation que moi à mes débuts. Et que beaucoup d’entre eux n’ont pas le temps, l’énergie, les compétences, ni même l’envie de passer par cette phase d’apprentissage. Certains ont besoin d’un appui ponctuel, d’autres veulent tout déléguer. Quoi qu’il en soit, déléguer est un moyen d’apprendre en prenant exemple sur ce qui a été fait, de tester l’autoédition plus tranquillement, et de se concentrer sur le lancement du livre et tout ce qu’il y a autour de la création et de la publication. C’est déjà bien assez lorsque l’on débute dans l’autoédition !

Bref, c’est en voyant que les auteurs novices avaient besoin de confier certaines de leurs activités liées à l’autoédition que j’ai décidé de me dédier à cette activité. Il faut savoir que je suis assistante manageur de formation, l’administratif ne me fait pas peur, bien au contraire. Et j’adore soutenir des projets qui tiennent à cœur de leurs initiateurs. Mon sens de l’organisation et des procédures m’a menée tout naturellement vers le métier que j’exerce aujourd’hui : je soutiens les auteurs en faisant à leur place ce qu’ils ne veulent pas gérer eux-mêmes.
 
As-tu eu des modèles ?

Mon premier modèle a été le mien. Je base ma méthode sur ma propre manière de créer et d’autoéditer mes livres. Bien sûr, les années d’expérience, les dizaines d’auteurs soutenus et de livres autoédités et mes formations me permettent d’améliorer cette méthode continuellement. Je suis autodidacte et j’adore mon métier !

Par ailleurs, j’ai collaboré avec une auteure indépendante bien connue du monde de l’autoédition et qui vit de la vente de ses romans : Anaïs Weibel. J’ai travaillé avec elle en tant qu’assistante. Cette expérience m’a permis d’acquérir une vision professionnelle de cette aventure et de la complexité à laquelle font face les auteurs qui se dédient à leur passion.

Enfin, chaque collaboration est une opportunité d’apprendre et de m’améliorer. Les auteurs sont des artistes. Chaque collaboration est unique tout comme chaque auteur l’est.  

Selon toi, quels sont les avantages de l’auto-édition aujourd’hui ?

La liberté ! C’est le grand avantage selon moi. Et c’est pour cela qu’en tant qu’auteur, je ne souhaite pas me lier à une maison d’édition.

Avec l’autoédition, nous créons les livres de nos rêves. Nous écrivons ce que nous souhaitons, nous choisissons avec qui nous vivons cette belle aventure et comment gérer chaque étape. Pas besoin de se ranger dans une case, de convaincre des professionnels de la littérature classique que notre livre est « bon ». Nous laissons les lecteurs en juger par eux-mêmes, et leurs retours sont bien plus gratifiants que n’importe quelle mention et logo sur la couverture d’un livre.
 
Qu’est-ce qui lui manque ?

Les auteurs autoédités se sentent seuls, ils n’ont pas cette sensation de soutien qu’offre une maison d’édition. En tant qu’auteurs (et humains bien entendu), nous aimons être approuvés, nous avons besoin de l’aval de tiers pour nous confirmer que nous sommes sur la « bonne route ».

Les auteurs qui s’autoéditent seuls se retrouvent face à une montagne de travail à accomplir. C’est pour cette raison que je tiens à les soutenir et à compenser ce manque.

Créons nos propres équipes d’autoédition ! Entourons-nous de professionnels qui feront le travail des maisons d’édition. Offrons-nous le support de coachs, le soutien d’experts, l’aide de pros de la communication digitale et de la publicité sur Amazon et les réseaux sociaux.

Ce qui manque à l’autoédition, c’est « l’esprit d’équipe ». Je suis convaincue que la communauté d’auteurs et de professionnels de l’autoédition est capable de faire émerger un véritable attrait qui mettrait à bas les idées reçues et rendrait toute sa valeur à la créativité de ces auteurs. Pourquoi pas un label qualité ?
 
Est-ce que tu te reconnais mieux dans le terme d’auto-édition, ou dans celui d’indépendance ?

Peu importe les termes, du moment que nous savons ce que nous souhaitons. 
Certains disent qu’un auteur autoédité est différent d’un auteur indépendant, en fonction de sa volonté de vivre de la vente de ses livres ou non, de l’investissement et de la logique entrepreneuriale qu’il déploie.

Il est vrai que je vois différents « types » d’auteurs :

D’un côté, il y a l’auteur qui souhaite s’autoéditer pour créer son livre, le tenir entre ses mains, avoir le plaisir d’être lu, de partager un message, etc. L’auteur se fait un cadeau en autoéditant son livre. C’est une passion, une activité, un loisir. En tant que romancière, je me reconnais dans cette définition.

De l’autre côté, il y a l’auteur qui a un but clair : vendre ses livres et en vivre ! Un jour, dans les mois ou années à venir, peu importe. Il va faire de son mieux pour atteindre son but. Pour cela, il investit, de l’énergie, du temps et de l’argent. C’est là qu’entre en jeux la logique entrepreneuriale.  Je ne me rangerais pas dans cette catégorie d’auteur. Par contre, en tant que travailleuse indépendante et donc dans mon métier, c’est tout à fait mon profil ! 

Entre les deux, je dirais qu’il existe les auteurs qui font de leur mieux mais ne souhaitent pas encore mettre tous les œufs dans le même panier. Ils mettent donc toutes leurs chances de leur côté en créant un livre de qualité, en veillant à bien communiquer sur les réseaux sociaux et sur Internet… mais ne préfèrent pas sauter le pas de l’indépendance et porter toutes les responsabilités que cela implique avant d’avoir testé l’autoédition. Ces auteurs ont besoin de voir ce que cette aventure va leur apporter. Ils ont aussi un travail psychologique à faire, un chemin à parcourir avant de tout donner dans cette aventure ! C’est, selon moi, une étape normale et seine pour la plupart des auteurs qui doivent veiller à leur travail alimentaire en plus de leur passion. Il s’agit aussi de la grande majorité des auteurs qui font appel à mes services.
 
Tu as pour projet de populariser la Co-Autoédition. Est-ce que cela réinvente l’édition, ou est-ce que ça renouvelle l’auto-édition ?

C’est une bonne question… Ce que j’appelle la Co-Autoédition est un concept unique basée sur ma méthode et mon expérience.

La Co-Autoédition, c’est l’autoédition d’un auteur en collaboration avec des professionnels de ce domaine. Il s’agit d’autoéditer son livre avec l’avantage du soutien que les auteurs trouvent dans l’édition classique. Autrement dit, cela permet à l’auteur d’être aidé par des experts à chaque étape, comme il le souhaite et selon des conditions négociées et acceptées par chacune des parties, et ce en toute confiance.

J’aimerais que tous les auteurs qui en rêvent puissent s’autoéditer en toute tranquillité.

Je souhaite que les lecteurs fassent de plus en plus confiance à l’autoédition, pourquoi pas à travers un gage de qualité que les professionnels de l’autoédition peuvent assurer.  

Je rêve que les librairies piochent (plus souvent) dans l’autoédition pour remplir leurs vitrines !
 
Que proposes-tu de faire gagner en concours ?

J’offre un coup de pouce à un auteur qui rêve de s’autoéditer mais ne sait pas par où commencer et comment s’y prendre.

Je propose un entretien diagnostic d'une heure par téléphone suivi d’un rapport complet contenant tout ce dont il a besoin pour passer à l’étape suivante de l’autoédition de son livre.

Au cours de cet entretien, nous aborderons sa situation actuelle, je l’aiderai à choisir les meilleures méthodes possibles et je lui proposerai des solutions adaptées à ses besoins (statut, démarches légales et administratives, choix de la plateforme d’autoédition…).

Il obtiendra un récapitulatif par écrit afin de retenir les éléments essentiels de notre échange. Si besoin, je lui offrirai des guides et des tutoriels consacrés à l’autoédition et la communication autour de son livre. Il obtiendra des astuces, des solutions concrètes, des contacts dans le milieu de l'autoédition et des bons de réduction exclusifs valable auprès des professionnels de l’autoédition (coachs, graphistes, imprimeur en ligne, service presse…) !

Enfin, si l’auteur veut collaborer avec moi, je lui offrirai une réduction de 15 % sur sa première facture. Un sacré coup de pouce pour aider l’auteur à s’autoéditer sur de bonnes bases !