La Reine de la nuit

(Payot et Rivages)
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“Ma mère vénérait Wagner et voulait me donner un nom d’opéra. Elle hésitait entre Brunhilde, Sieglinde, Isolde, Ortrud et Elsa. Mais papa, qui traduisait Hamlet, Le Roi Lear et Richard III, insistait pour m’appeler Edmonde, en l’honneur de son traître préféré, Edmund, fils bâtard de Gloucester, dans Lear. On me baptisa donc Edmonde Sieglinde Kerrl…” Née le 13 janvier 1915, Edmonde devient sans le vouloir membre du NSDAP, le “parti antisémite, anticommuniste, anti-tout, national-socialiste des travailleurs allemands de Hitler”. Membre des S.A., puis des S.S., elle traverse les années du Reich comme dans un rêve, entre voluptés saphiques et complicité avec les “assassins de l’ombre”. Inculpée à la fin de la guerre pour crimes contre l’humanité, elle est condamnée à être pendue.
Premier roman de Marc Behm, ce thriller métaphysicohistorique séduit par un humour noir d’une extrême cruauté.
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