Quand la ville s'éteint

(JC Lattès)
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Cobra, la vingtaine, a grandi au cœur du quartier de Strasbourg – Saint-Denis à Paris, où depuis quelques années de nouveaux commerces branchés remplacent petit à petit les PMU, boucheries et autres couturiers. Quand il ne travaille pas dans l’épicerie de son père, il partage son temps entre la terrasse du bar Chez Jeannette à discuter avec sa bande et son obsession pour la musique. Le jeune homme rêve de devenir rappeur et se donne une année pour réussir. Avec le soutien de ses acolytes de toujours, French et Pento, et l’aide de sa meilleure amie Margaux, une DJ prometteuse, Cobra se lance dans l’écriture de son premier album, sans savoir s’il pourra aller au bout. Un jour, il fait la rencontre de Chérif, un ancien producteur de raï en déshérence, qui accepte de mettre à disposition son studio d’enregistrement. Leur amitié va tout bousculer.

Armé d’un style bouillonnant et d’une énergie à 180 pulsations par minute, Quand la ville s'éteint mêle rap, électro et raï, et esquisse, à travers l’histoire de Cobra, déchiré entre ses origines populaires et ses rêves de gloire, le portrait d’un quartier en proie à la gentrification sauvage, devenu fief de la production artistique. Dans un monde où tout s’accélère, ce roman est aussi celui d’une génération qui tente de se faire une place sur une scène musicale où chaque nouveau courant chasse le précédent. Où la musique est devenue une industrie. Où on passe de l’ombre à la lumière en un rien de temps. Et inversement.
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