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Deux femmes aiment le même homme. L'une, Marie, est malade ; cinq ans auparavant, elle a quitté Lyon où elle vivait confortablement avec son mari, pour suivre Jacques à Paris. L'autre, plus jeune, aime Jacques plus simplement. Les deux femmes se trouvent réunies dans la chambre de Marie le jour où le drame va se dénouer ; elles ignorent encore comment. Bien que chacune d'elles, en dépit de sa révolte, ait connu l'existence de l'autre, elles se voient pour la première fois. Leurs vies et celle de Jacques se sont mêlées au cours des années comme se mêleraient les trois brins d'une tresse.
Tout au long de cette journée grise, pluvieuse, dans une chambre où l'une d'elles est couchée, les deux femmes vont parler et se souvenir. Elles ont toutes les deux vécu avec Jacques. Elles vivent encore avec lui. À chacune il a fait le récit d'une nuit passée au maquis, et d'un coup de feu tiré, leur a-t-il dit, sur un chien... À travers ses paroles chacune a compris, à sa manière, la vérité.
À mesure que tombe la nuit, Marie se sent plus faible ; l'autre écoute avec une plus grande angoisse. Mais Jacques revient enfin. Comme il le fait depuis tant d'années, il se tient entre ces deux femmes, partagé, souhaitant peut-être s'enfuir. Mais cette fois elles sont réunies devant lui. Et c'est seulement au moment où Marie va mourir que Jacques croira l'aimer, elle et non l'autre, elle à qui il voudrait alors tout donner, mais trop tard.
Jacques et la narratrice restent ensemble dans l'obscurité, devant cette morte qu'ils ne peuvent même plus voir. Puis ils sortent de la chambre.
Tout au long de cette journée grise, pluvieuse, dans une chambre où l'une d'elles est couchée, les deux femmes vont parler et se souvenir. Elles ont toutes les deux vécu avec Jacques. Elles vivent encore avec lui. À chacune il a fait le récit d'une nuit passée au maquis, et d'un coup de feu tiré, leur a-t-il dit, sur un chien... À travers ses paroles chacune a compris, à sa manière, la vérité.
À mesure que tombe la nuit, Marie se sent plus faible ; l'autre écoute avec une plus grande angoisse. Mais Jacques revient enfin. Comme il le fait depuis tant d'années, il se tient entre ces deux femmes, partagé, souhaitant peut-être s'enfuir. Mais cette fois elles sont réunies devant lui. Et c'est seulement au moment où Marie va mourir que Jacques croira l'aimer, elle et non l'autre, elle à qui il voudrait alors tout donner, mais trop tard.
Jacques et la narratrice restent ensemble dans l'obscurité, devant cette morte qu'ils ne peuvent même plus voir. Puis ils sortent de la chambre.
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